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Zoom sur Saïda Nouredine-Safatian


Saïda Nouredine-Safatian est l'auteure des deux Lexifiches en droit du travail (Relations collectives et Relations individuelles) ainsi que de la Lexifiche Introduction générale au droit. Elle nous dévoile son arrivée puis son évolution dans le monde du droit. Avocate, enseignante, puis auditrice de justice, zoom sur un parcours sans faute !


Quelles sont les raisons qui vous ont incitée à faire du droit ?

L’étudiant qui s’oriente vers des études de droit, après avoir obtenu son baccalauréat, se dirige quelque peu vers l’inconnu.


Ceci étant précisé, il m’avait semblé que le droit participait dès l’origine du fonctionnement de la vie collective et qu’il permettait in fine de résoudre, de manière civilisée, les litiges de notre temps.


C’est donc tout naturellement que je me suis orientée vers le droit après le lycée.


À partir de quand vous êtes-vous projetée dans votre profession actuelle ? Pourquoi avez-vous choisi cette orientation ?


Dès avant le commencement de mes études de droit, j’étais fascinée par l’éloquence et la rhétorique, qui permettent d’emporter la conviction de l’autre dans l’échange contradictoire. J’avais donc, très tôt, assisté à des procès au tribunal de la ville, comme on assiste à une pièce de théâtre. Les audiences du tribunal m’avaient permis de constater que l’acteur le plus remarqué du procès était l’avocat parce que c’est lui que l’on entend, qui donne le ton et qui doit convaincre. Je m’étais ainsi inscrite à la faculté de droit pour devenir avocat, ce que je fis en prêtant serment au sortir de ma formation à l’École de Formation du Barreau de Paris en 2008.


J’étais également intriguée et séduite par l’enseignement du droit dès mon entrée en faculté, notamment en raison de la personnalité de plusieurs de mes professeurs. C’est donc avec une grande joie que je suis passée de l’autre côté dès 2007 en qualité de chargé d’enseignements d’introduction du droit et de droit du travail à l’École du Droit de la Sorbonne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), augmentant ainsi ma pratique d’une dimension universitaire.


Après plusieurs années d’exercice comme avocat d’affaires, il m’est apparu que l’acteur principal du procès était en réalité le magistrat puisque c’est à lui que revient la responsabilité, parfois vertigineuse, de trancher les litiges, c’est-à-dire de répondre aux questions posées par notre temps en appliquant le droit, et, en ce faisant, de rendre la justice. Il m’a été fait l’honneur d’intégrer le corps de la magistrature au sein duquel j’ai entamé la formation dispensée par l’École Nationale de la Magistrature en 2016.


Pouvez-vous nous expliquer votre parcours en quelques mots, vos domaines de prédilection ?


Après avoir suivi le cursus du tronc commun en droit, je me suis orientée vers le droit privé général en maîtrise (4e année), en parallèle de laquelle j’ai préparé un diplôme universitaire de droit social à l’Université de Strasbourg. Major dans ces deux disciplines, j’ai intégré en 2005 le DEA de Droit social (3e cycle) de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à l’issue duquel j’ai passé et réussi l’examen d’entrée à l’École du barreau de Paris en 2006.


Pendant ma formation comme élève-avocat, j’ai préparé en 2006 un Master II de Contentieux (3e cycle) et débuté dès 2007 une activité d’enseignement en droit du travail et introduction au droit (Paris 1) et en procédure civile (Paris 8). J’ai, en sus, eu la chance d’intégrer, en tant qu’élève-avocat, la Cour de cassation où j’ai pu, notamment, me familiariser avec la technique de la cassation en matière civile tout au long de l’année 2007.


J’ai intégré la profession d’avocat en prêtant serment en 2008 et cumulé mon activité d’avocat (près de 8 ans) avec mon activité d’enseignement (10 ans), pour in fine intégrer l’École Nationale de la Magistrature en 2016.


Mon domaine d’action privilégié est le droit civil au sens large (droit des contrats et droit du travail) et le droit pénal.


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